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J'aime sauter dans mon canoë et partir sans destination ni objectif précis, laissant simplement le vent et mes caprices me mener où ils peuvent.

Becky Mason

J’ai souvent pensé aux sentiments que les pagayeurs éprouvent lorsqu’ils font du canoë. La paix, la réflexion et l’émerveillement me viennent à l’esprit.

C'est un désir de rechercher une forme de méditation silencieuse. Je trouve naturel de me tourner vers le canoë comme point de méditation. Je ne suis pas sûr que le canoë soit le véritable catalyseur pour moi. C'est l'environnement naturel qui élève vraiment ma conscience et mon sentiment de spiritualité et d'appartenance. Par exemple, je ne me sentirais pas en harmonie avec mon environnement si je pagayais à l'intérieur dans une piscine chlorée, alors que je me sentirais totalement différent si j'avais marché jusqu'à une cascade isolée.

Mais le canoë est dans mon sang. J’ai découvert que ce n’est pas une entité distincte de ma vie, mais une partie de ma psyché et de ma constitution personnelle. Mon père, par son exemple, m’a montré que cet équilibre était possible. Il était toujours très occupé et actif, travaillant et partant sans interruption pendant des mois. Néanmoins, il a reconnu qu’il avait vraiment besoin de la solitude tranquille d’un voyage en pleine nature pour nourrir son âme et raviver son esprit.

Aussi loin que je me souvienne, j'ai passé une partie de mon été à faire du canoë et du camping en pleine nature. Ces voyages ont été mémorables et enrichissants, mais ce qui est tout aussi important pour moi, c'est l'heure ou deux de pagayage que je peux caser au milieu d'une semaine chargée. J'aime sauter dans mon canoë et partir sans destination ni objectif précis, laissant simplement le vent et mes caprices me mener où ils veulent. Au retour, j'aime penser aux aventures que je pourrai continuer lors de ma prochaine sortie en pagaie.

C'est amusant de rêver de pagayer. D'imaginer explorer plus avant ce petit filet d'eau qui se forme lentement et se transforme en une rivière animée avec des rapides dans lesquels je danse, des chutes et des chutes que je contourne en portageant, et des piscines semblables à des miroirs sur lesquelles je tourne et joue. Cependant, rien ne peut remplacer la réalité. Alors je sors. Et quand je le fais, ce sentiment d'être en harmonie avec la terre, l'eau et l'air m'entoure et m'enveloppe lentement, c'est très apaisant et zen. Et je sais que dans mes rêves et dans ma vie, je continuerai avec impatience, en descendant un peu plus loin ce ruisseau pour voir ce qu'il y a là-bas et quelles nouvelles merveilles la nature sauvage aura à m'apprendre.

Extrait de l'article Rivière Petawawa : là où l'on entend le bruit des eaux par Becky Mason

....Plusieurs considèrent le parc Algonquin comme le joyau de la couronne de l'Ontario. C'est en effet une destination magnifique, et pour les canoéistes, il offre une myriade presque illimitée de possibilités d'aventure. La rivière Petawawa est mon excursion préférée dans le parc Algonquin, surtout pendant les saisons intermédiaires du printemps et de l'automne, lorsque j'ai l'impression d'avoir la rivière pour moi tout seul. Au cours des 40 ans et plus que j'ai passés à pagayer sur le « Pet », ce parc est devenu une sorte de pierre de touche pour moi... voir l'article complet et 3 autres histoires de culture canadienne du canotage des écrits de Becky publiés sur www.northernontario.travel/outdoor-adventures

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